Bienvenue dans mon dossier professionnel


Ceci est mon dossier professionnel. Il s'agit en fait d'un portrait de moi qui s'oriente sur un élément primordial de ma vie: l'éducation. Il sera donc possible de me découvrir en tant que professionnelle de l'enseignement ainsi qu'en tant que personne. Ce blog sera donc mon reflet et j'espère qu'il saura mieux faire comprendre qui je suis.

vendredi 16 octobre 2009

Saisir le présent

Beaucoup se demanderont pourquoi j'ai nommé mon dossier professionnel Saisir le présent. Pour comprendre mon choix, il faut d'abord savoir ce qu'est cette phrase. Tout d'abord, cela vient de Carpe Diem, une célèbre phrase latine. Pour moi, Saisir le présent signifie être capable de profiter de chaque instant sans nécessairement penser à l'avenir. Cela veut aussi dire être capable de voir ce qui est beau et bon à chaque moment et d'en tirer le meilleur. C'est également s'ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure.

Je trouve que cette phrase peut très bien s'appliquer au monde de l'éducation. En effet, puisque les jeunes sont en constante évolution, ne faut-il pas profiter de chaque instant avec eux et se réjouir des petits bonheurs qu'ils nous apportent quotidiennement? Selon moi, cela est indispensable et touche l'essence même de l'éducation. Quoi qu'il en soit, Saisir le présent avec les jeunes est pour moi un objectif à atteindre et un mode de vie qui me motive énormément. C'est pourquoi utiliser cette phrase comme métaphore pour ce site m'a paru tout à fait justifié.

J'espère que cela permettera de mieux comprendre mon choix. Cela démontre également une partie de ma personnalité. Bienvenue dans mon monde!

Réflexion sur la compétence 2

Compétence professionnelle 2:

Communiquer clairement et correctement dans la langue d'enseignement, à l'oral et à l'écrit, dans les divers contextes liés à la profession d'enseignant et d'enseignante.

Pour moi, la langue est un élément fondamental de la culture d'une nation. Il est donc important de transmettre adéquatement cet élément culturel aux générations qui nous suivent. C'est notamment ce que feront les enseignants tout au long de la formation scolaire des jeunes. Pour pouvoir remplir cette mission, il faut tout d'abord maîtriser et comprendre la langue qu’ils enseignent. C'est pourquoi je considère comme important de s’efforcer d’améliorer son français en tout temps. Je ne pense pas que l’on puisse dire que quelqu’un maîtrise parfaitement une langue. Quelqu’un peut être très bon, connaître beaucoup de règles, mais puisqu’une langue est sans cesse en changement, il faut toujours penser à actualiser ses compétences au niveau du français.

Pour ma part, mon apprentissage du français écrit ne s’est pas fait si facilement. Je n’ai jamais eu de réel problème pour composer des textes. Par contre, j’ai longtemps dû réviser mes textes plus d’une fois et me référer à des outils de référence pour être sûre d’éviter les erreurs de grammaire, d’orthographe et de ponctuation. Encore aujourd’hui, je dois porter une attention particulière à la correction de mes textes. Par contre, je maîtrise de plus en plus les règles et la correction me vient plus facilement. Cependant, en cas d’hésitation, je vais automatiquement vérifier dans le dictionnaire, une grammaire ou tout autre outil qui pourrait m’aider à résoudre mon dilemme. Selon moi, se référer à un outil approprié n’est pas une faiblesse au niveau de l’écriture. C’est plutôt la preuve que l’on cherche à s’améliorer et à combler ses lacunes. Cela permet de progresser. De plus, en ayant le réflexe d’utiliser des outils de référence, il sera plus facile d’amener les enfants à en utiliser eux-mêmes lors de mes stages et lorsque j’aurai terminé mes études. Bref, pour moi, la maîtrise du français est un élément non négligeable du bagage d’un enseignant. La volonté de s’améliorer et d’en apprendre plus est tout aussi important. Je serai donc toujours ouverte à apprendre par rapport au français écrit.



Cependant, l’écrit n’est pas le seul élément du français qui ait de l’importance. En effet, la maîtrise de l’expression orale est tout aussi importante. S’exprimer de manière claire et précise est un élément indispensable au métier d’enseignant. En ce qui me concerne, la gêne m’a longtemps posé des difficultés lorsque je devais parler en public. Par contre, à force de me mettre dans de telles situations, je me suis progressivement améliorée. Maintenant, bien qu’une certaine gêne persiste, je ne suis pas paralysée, ce qui me faisait faire beaucoup d’erreurs. Je suis plus à l’aise et donc capable de parler avec un bon langage tout en faisant le moins d’erreur possible. Par contre, je sais que je dois encore m’améliorer sur certains points. Parfois, de vieilles habitudes sont difficiles à perdre. Par exemple, au cours de mon stage 1, ma maître-associée m’a fait remarquer que je disais «s’assir» au lieu de «s’asseoir». Je ne m’en rendais même pas compte puisque c’était une habitude. Je me suis alors mise à travailler ce problème. Au début, cela était très difficile. Par contre, je suis parvenue à modifier cet élément et je ne fais plus d’erreur par rapport à ce mot. Maintenant, je ne peux pas m’empêcher de corriger quelqu’un qui va dire «s’assir». En somme, mon langage oral est d’un assez bon niveau, mais je suis consciente que je peux faire encore quelques erreurs. De ce fait, je suis très ouverte à me faire corriger et à travailler fort pour m’améliorer. Ma maîtrise du français, tant écrit qu’oral, est donc bonne, mais je reste toujours ouverte à l’amélioration.

jeudi 15 octobre 2009

Le stress à la maternelle

Dans le cadre du cours Organisation de l'environnement pédagogique au préscolaire, nous avons dû faire une recherche en équipe de 5 personnes sur un sujet en lien avec le monde du préscolaire. Pour notre part, nous avons choisi de travailler sur le stress à la maternelle. Nous avons donc abordé plusieurs aspects de cette problématique. Pour ma part, je me suis davantage concentrée sur les solutions pour contrer le stress lié à la rentrée scolaire. Voici donc un extrait qui traite de cet aspect en particulier:

«Comme il a été dit plus tôt, le stress chez l’enfant d’âge maternelle est bien réel et affecte plusieurs jeunes lors de leur entrée à la maternelle. C’est pourquoi il est important pour l’enseignant d’être en mesure d’aider les jeunes dans leur processus de gestion du stress. Pour ce faire, puisque l’enfant de maternelle n’est pas encore en mesure d’analyser par lui-même les symptômes qui sont reliés au stress et  n’arrive pas toujours à déterminer ce qui cause ces symptômes, il est important qu’un adulte soit présent pour soutenir l’enfant dans le processus de gestion du stress. Le meilleur moyen d’aider un jeune d’âge maternelle à surmonter son stress dû à la rentrée est d’être à son écoute. «Dans tous les cas, il faut parler avec l’enfant, lui demander comment il se sent, lui faire verbaliser sa peine et sa colère.» Cela peut être fait dans le cadre de discussion avec la classe sur comment ils se sentent par rapport à la rentrée. Il faut lui faire parler de ses inquiétudes et de ses peurs pour que l’on puisse ensuite lui donner des trucs afin de dédramatiser la rentrée scolaire. Un autre moyen de vaincre le stress de l’enfant de 5 ans est de développer son estime personnelle en lui donnant des outils pour faire face aux situations plus difficiles. La valorisation du jeune, dès qu’il met les pieds dans sa classe est donc primordiale. L’enseignante, dans les premières semaines d’école, peut aussi leur faire faire des techniques de relaxation qui permettent de relâcher la pression accumulée. Par de bonnes respirations et la détente du corps, il est possible d’apporter un grand bien-être à l’enfant stressé par son entrée dans ce nouveau monde qu’est l’école. Par la suite, il est important que l’enseignant donne l’exemple. Elle doit donc faire une bonne gestion de son stress afin d’être bien dans sa peau lorsqu’elle accueillera les élèves lors de la rentrée. Pour finir, si le jeune semble continuer à vivre du stress après l’application de ces solutions, il serait alors important de lui faire voir un spécialiste qui pourra faire une plus grande investigation face au stress vécu par l’enfant. »

Bien que le sujet concerne le stress à la rentrée scolaire, avoir fait un travail sur ce thème peut quand même m'être utile au cours de mon stage au préscolaire qui aura lieu en mars 2010. En effet, le stress chez l'enfant de maternelle peut persister et être informée sur cette problématique me permettera certainement de mieux  aider les jeunes en cas de besoin.

Les finalités de l'éducation

Dans le cadre du cours Épistémologie de l'éducation, j'ai dû faire un travail qui concernait les finalités de l'éducation. Il fallait choisir les valeurs, les compétences ou les habiletés que l'on trouvait les plus importantes dans le monde de l'éducation et que l'on voulait transmettre aux jeunes. Pour ma part, mon choix s'est porté sur 5 finalités: l'ouverture d'esprit, le goût de l'école et la motivation à apprendre, le sens des responsabilités, le développement de l'autonomie et l'entraide. Pour chacune des finalités, j'ai argumenté et justifié mon choix.
Voici donc ce que j'ai écrit par rapport à une des finalités, soit l'ouverture d'esprit:

«Tout d’abord, je considère que l’ouverture d’esprit est un des aspects qui doit être développé chez les jeunes de manière primordiale. L’ouverture d’esprit, pour moi, représente la capacité d’un individu à interagir avec d’autres personnes ainsi que son environnement en étant respectueux et curieux des différences entre les personnes, entre les cultures, entre les différentes classes sociales, etc. C’est également la volonté de s’ouvrir au monde et de vouloir comprendre les diverses réalités mondiales. Cette ouverture d’esprit a de l’importance pour moi, car elle permet de faire des jeunes de futurs citoyens respectueux des autres et ouverts à comprendre et accepter les différences de chacun. Cela est d’autant plus important avec la réalité montréalaise actuelle où énormément de nationalités et de cultures se côtoient quotidiennement. Pour éviter l’exclusion de certains groupes ou encore l’affrontement entre deux ou plusieurs groupes différents, je pense qu’il est important de démontrer aux jeunes, dès le début du primaire, que les différences qu’il y a entre eux ne doivent pas faire obstacle à leur coexistence et même leur amitié. Faire comprendre aux jeunes quelle est la nature de ces différences peut les amener à être plus respectueux de l’autre. De plus, outre l’ouverture aux autres cultures, l’ouverture d’esprit concerne également la compréhension de la situation des élèves vivant dans des milieux plus défavorisés. Il existe beaucoup de préjugés entre les différentes classes sociales et je pense que ceux-ci doivent être démentis le plus tôt possible. L’ouverture sur cet aspect de la réalité sociale peut donc amener, entre autre, un plus grand respect des élèves entre eux et éviter la discrimination. Finalement, l’ouverture d’esprit peut prendre une autre forme. Avec l’intégration dans les classes dites normales des élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), je considère qu’il est d’autant plus important de conscientiser les jeunes au fait que tous les élèves n’ont pas tous les mêmes capacités à l’école, mais que ça ne fait pas d’eux des personnes moins intéressantes ou qui ne sont pas bons dans d’autres domaines. Pour que l’intégration se passe bien, je pense qu'il est important de développer cette ouverture chez les jeunes. C’est donc pour l’intégration et l’acceptation des autres cultures, des différents milieux sociaux et des EHDAA qu’il est important d’inculquer une ouverture d’esprit aux jeunes et ce, dès le début du primaire et même durant le préscolaire. »

Bilan du stage 1

«Maintenant que le premier stage du Bac tire à sa fin, il est temps de faire un retour sur l’expérience que je viens de vivre. Ce premier stage s’est déroulé à l’école Aux quatre vents à Mascouche. Cette école est située dans un important quartier résidentiel dont les habitants appartiennent majoritairement à la classe moyenne. Ma maître-associée, Sophie B., est enseignante au deuxième cycle et plus précisément, en 3e année. C’est donc avec des jeunes de 8 et 9 ans que j’ai eu ma première expérience dans le monde scolaire.»

Dans le bilan de mon premier stage, j'ai abordé plusieurs éléments qui m'ont semblés importants durant le stage. On y voit donc mes forces, les défis que j’ai vécus au cours du stage, mes apprentissages et ma relation avec les élèves de la classe et le personnel enseignant. Il y a notamment une force que je suis tout particulièrement fière, car je ne pensais pas la posséder:


«Cependant, la force qui fut la plus aidante et que je ne savais pas que j’avais, est ma capacité à ne pas prendre tout personnel. En effet, lors des périodes les plus difficiles, j’ai été capable de prendre du recul et d’analyser la situation de manière rationnelle et non émotionnelle. Cela a été beaucoup plus efficace et m’a permis de progresser tout en restant positive. C’est donc une capacité que je ne pensais pas avoir et qui finalement s’est révélée être très utile. »

Pour ce qui est des défis que j'ai eus, un m'est apparu plus important que les autres et j'ai donc dû travailler fort sur ce point.
«Finalement, je pense que mon plus grand défi, dans ce stage, a été de ne pas porter trop d’attention sur ceux qui dérangent et d’en donner plus à ceux qui travaillent bien. Cela était très difficile pour moi au début. Je voulais qu’ils arrêtent de déranger et j’étais donc constamment en train de les surveiller. En agissant de la sorte, j’en oubliais les autres élèves qui, eux, auraient mérité mon attention. J’ai donc beaucoup travaillé sur cela afin d’encourager davantage les jeunes qui agissent bien. Je suis consciente que cela n’est pas encore parfait, mais il y a eu de grandes améliorations à ce niveau. »

Voici un dernier extrait de mon bilan de stage:

«Tout d’abord, en ce qui concerne les élèves, je peux affirmer que j’ai réussi à établir un bon lien avec eux. Je pense que cela peut être dû au fait que j’étais très juste dans mes interventions. Lorsque j’énonçais des conséquences, je les respectais et cela, pour tous les élèves. Les jeunes m’ont alors respecté et ont été plus enclins à me faire confiance et à participer. Aussi, je me suis attachée à chacun d’eux, même à ceux qui dérangeaient plus le groupe. Pour moi, ces jeunes avaient tous de belles qualités qu’ils m’ont montrées et que j’ai réussi à voir durant les cinq semaines de ce stage. Je peux donc dire que la séparation a été difficile lors de la dernière journée du stage et que je vais m’ennuyer d’eux. Je pense que cela démontre encore une fois que l’enseignement est vraiment un bon domaine pour moi.»



Je pense que cet extrait représente bien comment je me suis sentie tout au long du stage. J'y étais vraiment bien et c'est ce que je trouve le plus important à garder en mémoire pour ce stage.
Je suis donc certaine que j'ai ma place dans le domaine de l'enseignement.

Classe de stage


Mon groupe

Ma deuxième analyse réflexive

La deuxième analyse réflexive que j'ai réalisée dans le cadre du stage 1 portait sur le cas d'une élève de 8 ans ayant un trouble déficitaire de l'attention. Je commence donc par décrire les observations que j'ai faites par rapport aux comportements et attitudes de cette jeune fille. Voici donc un extrait de mes observations:

«Tout d’abord, j’ai remarqué que cette élève n’est jamais bien assise. Elle se tortille sur sa chaise et ne reste pas en place. Par contre, à l’exception de cela, elle semble très amorphe. Aussi, lors des périodes d’enseignement, elle est souvent dans la lune et cherche toujours où est rendu le groupe. Katelyn a également de la difficulté à terminer ce qu’elle entreprend. Tout est à moitié fait par manque de temps, car elle n’arrive pas à rester concentrée assez longtemps. Elle semble aussi manquer de motivation pour les travaux scolaires et pour l’école en général. Ses notes sont également très basses. Elle est donc suivie deux heures par semaine en orthopédagogie. Au niveau des consignes données par l’enseignante, Katelyn a de la difficulté à les suivre. En effet, elle oublie certaines consignes ou encore, elle décroche avant la fin de leur réalisation. Ses relations avec les autres élèves semblent difficiles et elle démontre peu d’habiletés sociales. Elle fait aussi preuve d’une faible estime personnelle et affirme ne pas s’aimer. Elle a dernièrement été diagnostiquée comme ayant un trouble déficitaire de l’attention, mais sans hyperactivité. Son déficit d’attention est très important puisque sa capacité de concentration ne dépasse pas cinq minutes. Ses parents sont aussi très impliqués dans le processus d’aide mis en place pour elle et collaborent bien avec l’école. Ils sont contre la médication et prônent la thérapie appelée «neurofeedback».»

Par la suite, j'ai fait un lien entre son déficit de l'attention et ses difficultés académiques. En effet, cette élève présentait également un retard au niveau des apprentissages scolaires.

«Pour ma part, je pense que les deux éléments sont liés. En effet, un manque de concentration ne permet pas de bien assimiler les notions. La réalisation des exercices en classe ou des devoirs à la maison devient alors laborieuse. Aussi, je pense que le manque d’estime de soi de Katelyn est une autre problématique importante dans le trouble de cette jeune fille. En effet, avec ce que j’ai pu observer, son manque d’estime personnelle semble venir du fait qu’elle réussit mal à l’école. Ses nombreux échecs scolaires semblent la démotiver énormément et je pense qu’elle ne s’aime pas pour cela. Son manque d’estime peut également être lié à sa difficulté à se faire des amis. Katelyn ne semble pas savoir comment se faire des amis et est souvent en conflit avec les autres élèves de la classe. Elle est donc rejetée par ses pairs et je pense que cela l’affecte beaucoup. C’est donc de cette manière que je vois la problématique de cette jeune fille. »

Par la suite, comme dans le cas de ma première analyse réflexive, j'ai été cherché de l'information théorique sur la problématique du trouble déficitaire de l'attention. Pour terminer, j'utilise la thérorie pour faire des rapprochements et suggérer des pistes de solution pour venir en aide à Katelyn.
Voici donc comment j'ai terminé cette analyse réflexive:

«Pour ce qui est du cas de Katelyn, je pense qu’il faut premièrement tenter l’approche multimodale. Dans ce sens, les rencontres avec l’orthopédagogue doivent continuer et des rencontres avec un(e) technicien(ne) en éducation spécialisée pourraient l’aider grandement. Mettre son pupitre proche du bureau de l’enseignante serait probablement bénéfique, car l’enseignante pourrait aller chercher davantage son attention. Finalement, en ce qui concerne la médication et le neurofeedback, je conseillerais aux parents de se renseigner davantage avant de prendre une décision, puisqu’il y a des pours et des contres aux deux méthodes. Pour obtenir cette information, ils pourraient contacter l’organisation Panda regroupant d’autres parents ayant des enfants TDA/H et des spécialistes. En somme, il y a des solutions au problème de Katelyn. Il faut maintenant être en mesure de les appliquer et de prendre les meilleures décisions possibles pour l’aider. »

Ma première analyse réflexive

Lors du premier stage du Bac en éducation préscolaire et en enseignement primaire, j'ai dû faire deux analyses réflexives sur deux sujets différents que j'ai pu observer en classe.

Ma première analyse portait sur la routine. Je trouvais qu'il s'agissait d'un élément primordial dans une classe de niveau primaire. Dans l'analyse, je commence donc par décrire quelles sont les routines que j'ai pu observer dans la classe de stage. Voici donc un extrait de ma description de la routine du matin et de celle qui se déroule après la récréation du matin:
«Tout d’abord, on dénombre quatre routines dans cette classe de 3e année. La première est celle du matin. Elle dure 15 minutes et comprend 5 points. Ils doivent donc descendre leur chaise, mettre leurs souliers, défaire leur sac, aiguiser leurs crayons et accorder la phrase au tableau avec le système de M. Anavo. Le tout doit être fait en silence et respecter les délais alloués. Par la suite, au retour de la récréation, les jeunes doivent entrer dans la classe, s’installer à leur place et lire un livre de leur choix. Ils peuvent également dessiner puisque l’important est qu’ils se calment après le moment d’excitation qu’est la récréation. Cette période dure 10 minutes.»

Je décris donc ainsi toutes les routines de la journée. Par la suite, j'explique ce que j'ai compris de la routine et de son utilité, ainsi que ce qu'elle apporte à une classe.
«Il est possible de remarquer que toutes les activités comprises dans les routines doivent se faire dans le calme. Il s’agit d’un très bon point, car cela permet de détendre les jeunes après des moments d’énervement tels que le matin, la récréation et le retour du dîner. L’importance des routines est donc que cela permet de relaxer les élèves et de les remettre au travail lors de l’arrivée ou du retour en classe. Ils seront ensuite mieux disposés à poursuivre leurs apprentissages. Par la suite, je remarque qu’il est important d’être exigeant dans le respect des consignes des activités de routine afin de donner une certaine stabilité et une familiarité aux journées d’école. Cela permet aux jeunes d’avoir des points de repère au cours de la journée. Je pense aussi que le retour au calme souhaité par la routine ne peut être atteint que par le respect des règles de routine. C’est donc un élément qui est, pour moi, indispensable à l’établissement d’un bon climat de classe et au fonctionnement de celle-ci.»

La troisième partie concerne la théorie par rapport à mon sujet. J'ai donc été recherché de l'information sur la routine dans le livre Mots de passe pour mieux enseigner (p.18 à 21) par Gauthier et ses collaborateurs. Ces informations sont donc venues compléter mon analyse sur le sujet.


Finalement, j'ai terminé par ma conclusion qui crée des liens entre la théorie et mes observations:
«En somme, je constate que dans mon analyse de la routine et des faits, j’avais bien compris ce qu’était une routine ainsi que le but recherché par celle-ci. Par contre, je ne m’étais penchée que sur un type de routine alors qu’il en existe quatre. Je compte donc observer plus spécifiquement les trois autres sortes de routines afin de mieux les comprendre et d’être en mesure de les appliquer dans ma classe de stage ainsi que dans ma future carrière. Je compte aussi porter attention à la manière dont la routine diminue l’anxiété de certains élèves. Mon analyse de la routine est donc loin d’être terminée et se poursuivra probablement tout au long de ma carrière. »

Un peu plus sur moi

Bien connaître une personne est assez complexe. C'est pourquoi il me semble important de faire un portrait de moi afin que ceux qui vont lire ce blog puisse mieux saisir qui je suis.

Moi en tant que personne:

Mes valeurs: L'amitié, l'ouverture, le respect, l'entraide et la franchise.

Mes forces: Mon organisation, mon ouverture d'esprit, ma motivation et ma passion pour l'enseignement.

Mes défauts: Trop sensible, je stresse facilement et difficulté à accepter les changements de dernière minute.

Mes besoins: Être entourée de personnes que j'aime et faire un travail et des activités qui me tiennent à coeur.

Mes ambitions: Réussir ce que j'entreprends et ce, dans les différents aspects de ma vie et être bien dans ma peau.

Mes passions et intérêts: Les chevaux et l'équitation, les animaux, les voyages, l'histoire, les livres et les films et le cinéma.


Moi et ma jument Éclipse en concours


Ceci est donc un portrait de moi qui présente mes principales caractéristiques. Bien entendu, certains éléments changeront au cours de mon évolution personnelle et professionnelle. Dans ce cas, je pourrai toujours modifier mon portrait.

J'espère que cela vous permettera de mieux me connaître!

vendredi 2 octobre 2009

Réflexion sur la compétence 1

Compétence professionnelle 1:

Agir en temps que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d'objets de savoirs ou de culture dans l'exercice de ses fonctions.


Voici donc la première des 13 compétences professionnelles qu'un enseignant doit travailler et maîtriser pour être un véritable professionnel de l'enseignement. Pour moi, cette compétence signifie qu'il faut être en mesure de transmettre du savoir et de la culture à travers les apprentissages que le MELS préconise. Pour transmettre cela, il faut commencer par avoir une culture personnelle. Selon moi, cette culture nous vient de nos passions, de ce qui nous intéresse. Cette culture peut également se développer de manière infinie, si nous sommes éveillés à ce qui nous entoure.

Voici donc deux éléments qui me passionnent et que je compte transmettre aux élèves à qui j'enseignerai en stage et au cours de ma future carrière.

Tout d’abord, il y a plusieurs éléments qui me passionnent. Un de ceux-ci est l'histoire. En effet, l'histoire m'a toujours intéressé et je voulais en savoir plus continuellement. Je faisais et fais encore mes propres recherches concernant plusieurs éléments historiques. Je pense qu'il faut savoir d'où nous venons pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement. L’histoire est, pour moi, une bonne manière de comprendre l’être humain.

Cette passion pour l'histoire, il est bien évident que je souhaite la transmettre aux jeunes. Pour cela, je pense que j'aborderai, au meilleur de mes capacités, les différentes matières d'un point de vue historique. Quoi de mieux pour comprendre pourquoi les élèves doivent faire des mathématiques que de leur expliquer d'où viennnent les mathématiques, qui a découvert certaines notions importantes, etc. Cette manière d'aborder les mathématiques m'a notament été inspirée par mon premier cours de didactique des mathématique. En effet, durant ce cours, nous avons discuté de l'histoire des mathématiques et découvert comment le faire partager avec les élèves. Je pense que cela peut devenir une bonne entrée en matière pour aborder de nouvelles notions avec les jeunes. De plus, cela peut leur permettre de comparer ce qui se passe maintenant avec des événements historiques. Cela peut être très instructif pour des élèves du primaire. L’histoire est donc une passion que je compte utiliser dans mon enseignement.

Une autre de mes passions est de voyager. Découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux lieux m'a toujours fait rêver. Bien sûr, il n'est pas possible de faire visiter réellement plusieurs pays aux jeunes du primaire. Par contre, avec des projets divers, je pense que je pourrai les ouvrir à d'autres cultures et d’autres pays. De plus, dans des projets sur les pays du monde, par exemple, il est aussi possible d'y relier mon autre passion qui est l'histoire. Tout cela mis ensemble pourrait véritablement ouvrir l'horizon des jeunes et leur faire prendre conscience des différences et ressemblances de toutes sortes qui existent entre les différents pays et les diverses cultures. L’ouverture sur le monde est d’ailleurs une valeur que je considère comme importante et que je souhaite développer chez les jeunes qui seront dans ma classe.

Aussi, afin de découvrir une autre culture, pour mon troisième stage d'enseignement, j'ai décidé de participer au stage hors Québec. Ce projet m'a amené à passer 4 mois en France où j'ai enseigné dans une école primaire de la ville de Pau dans les Pyrénnées-Atlantique. Au cours de ce projet de stage, j'ai pu m'imprégner d'une autre culture et découvrir plusieurs aspects de la France que j'ignorais. De plus, mon séjour en France m'a permis de réaliser qu'en plus de la culture française, chaque région du pays a sa culture propre. Ce fût donc une expérience culturellement riche et m'a permis d'intégrer davantage cette compétence.


                                Photo de l'école Sainte Jeanne Élisabeth à Pau (Stage 3)

En somme, je compte utiliser ce qui me passionne et fait de moi une personne cultivée pour ouvrir les jeunes au monde tout en travaillant les notions du programme. Bien entendu, cela représente du travail, mais lorsque l'on aime ce que l'on fait, le temps et l'effort ne comptent pas! En fait, cela sera aussi motivant pour moi que pour les jeunes.