Maintenant que mon deuxième stage touche à sa fin, voici l'analyse réflexive que j'ai réalisée sur un cas d'élève. Il s'agissait d'une jeune fille qui, pour cette analyse, se prénomme Anne. J'y explique donc sa problématique, ses besoins, les ressources mises en place pour l'aider, etc. En la lisant, j'espère que vous y trouverez des méthodes intéressantes ainsi qu'une analyse faite avec soin et intérêt.
Bonne lecture!
http://docs.google.com/Doc?docid=0AV19ZiMZ62o8ZGd6dHhtcXFfMXRnM2Q1Z2hj&hl=fr
jeudi 15 avril 2010
dimanche 11 avril 2010
Réflexion sur la compétence 6
Compétence 6 :
À la maternelle, c’est le moment idéal pour établir les règles de base d’une classe afin que les jeunes les assimilent le plus tôt possible. Comme c’est la première fois que les jeunes sont en groupe dans un contexte plus formel que la garderie, il est important d’établir des règles de classe qui seront efficaces.
Par exemple, j’ai remarqué qu’une des premières règles à établir dans la classe de préscolaire est de lever la main pour parler. Cette règle permet aux enfants de respecter ce que les autres disent et amène un ordre dans la classe. Pour amener le respect de ce règlement, il faut d’abord expliquer aux jeunes pourquoi il est important de lever la main pour parler. Aussi, une fois que la règle est établie, il faut absolument être cohérent afin que les jeunes réalisent qu’ils ne peuvent pas contourner la règle. Pour amener de la cohérence, il faut donc, ne pas donner la parole à quelqu’un qui ne lève pas la main. Par exemple, dans ma classe de stage, si un enfant parle sans avoir lever la main, je l’ignorais et continuais en donnant la parole à quelqu’un qui lève la main.
Parmi les autres règles qui peuvent s’appliquer à des enfants de 5 ans, il y a celle qui consiste à être respectueux envers toutes les personnes présentent dans la classe. Il ne faut donc tolérer aucun comportement irrespectueux afin d’amener une socialisation saine. On retrouve aussi les règlements concernant la sécurité, comme se déplacer en marchant, bien ranger et bien transporter son matériel. Il faut également instaurer un système pour obtenir l’attention des élèves. Par exemple, durant mon stage, j’utilisais essentiellement la position d’écoute, la fermeture des lumières, l’arrêt de parler jusqu’à ce qu’ils arrêtent à leur tour. Par contre, je suis consciente que plus on a de stratégies, plus cela sera efficace.
En somme, lorsque l’on établit des règlements en classe préscolaire, il faut tenir compte de l’âge des enfants. Je pense qu’il faut donc mettre des règles qui serviront de base au reste de leur scolarisation. Il faut également, pour que ces règles perdurent, être extrêmement cohérent dans nos interventions ainsi que d’encourager les comportements positifs. Par la suite, j’ai remarqué que donner des règles positives fonctionne mieux que d’en donner au sens négatif. Par exemple, il vaut mieux dire «On marche dans la classe» plutôt que «On ne court pas». Les élèves retiendront mieux la règle positive. Finalement, il faut s’assurer que les jeunes comprennent pourquoi il est important d’établir de telles règles. Même si ils n’ont que 5 ans, ils sont quand même capables de comprendre beaucoup de choses.
Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves.
À la maternelle, c’est le moment idéal pour établir les règles de base d’une classe afin que les jeunes les assimilent le plus tôt possible. Comme c’est la première fois que les jeunes sont en groupe dans un contexte plus formel que la garderie, il est important d’établir des règles de classe qui seront efficaces.
Par exemple, j’ai remarqué qu’une des premières règles à établir dans la classe de préscolaire est de lever la main pour parler. Cette règle permet aux enfants de respecter ce que les autres disent et amène un ordre dans la classe. Pour amener le respect de ce règlement, il faut d’abord expliquer aux jeunes pourquoi il est important de lever la main pour parler. Aussi, une fois que la règle est établie, il faut absolument être cohérent afin que les jeunes réalisent qu’ils ne peuvent pas contourner la règle. Pour amener de la cohérence, il faut donc, ne pas donner la parole à quelqu’un qui ne lève pas la main. Par exemple, dans ma classe de stage, si un enfant parle sans avoir lever la main, je l’ignorais et continuais en donnant la parole à quelqu’un qui lève la main.
Parmi les autres règles qui peuvent s’appliquer à des enfants de 5 ans, il y a celle qui consiste à être respectueux envers toutes les personnes présentent dans la classe. Il ne faut donc tolérer aucun comportement irrespectueux afin d’amener une socialisation saine. On retrouve aussi les règlements concernant la sécurité, comme se déplacer en marchant, bien ranger et bien transporter son matériel. Il faut également instaurer un système pour obtenir l’attention des élèves. Par exemple, durant mon stage, j’utilisais essentiellement la position d’écoute, la fermeture des lumières, l’arrêt de parler jusqu’à ce qu’ils arrêtent à leur tour. Par contre, je suis consciente que plus on a de stratégies, plus cela sera efficace.
En somme, lorsque l’on établit des règlements en classe préscolaire, il faut tenir compte de l’âge des enfants. Je pense qu’il faut donc mettre des règles qui serviront de base au reste de leur scolarisation. Il faut également, pour que ces règles perdurent, être extrêmement cohérent dans nos interventions ainsi que d’encourager les comportements positifs. Par la suite, j’ai remarqué que donner des règles positives fonctionne mieux que d’en donner au sens négatif. Par exemple, il vaut mieux dire «On marche dans la classe» plutôt que «On ne court pas». Les élèves retiendront mieux la règle positive. Finalement, il faut s’assurer que les jeunes comprennent pourquoi il est important d’établir de telles règles. Même si ils n’ont que 5 ans, ils sont quand même capables de comprendre beaucoup de choses.
Des règles de classes claires et bien établies amènent un bon climat de classe.
Réflexion sur la compétence 4
Compétence 4 :
Au préscolaire, les activités de coopération sont un type d’activités qu’il est important de faire afin de développer la compétence Collaborer avec les autres. Pour moi, une activité de coopération est une activité où les jeunes doivent s’entraider et apprendre à discuter et à faire des compromis. Ces activités permettent également aux jeunes de travailler la résolution de conflits tout en développant leurs habiletés sociales.
Au cours de ce deuxième stage, j’ai appris que, pour une enseignante, piloter une activité de coopération demande une bonne planification des difficultés anticipées ainsi qu’une bonne connaissance du groupe afin de leur proposer des défis réalistes compte tenu de leurs antécédents en matière de coopération. L’enseignante se doit donc, au début de chaque activité de coopération, de rappeler les règles de la coopération afin de rafraîchir la mémoire des jeunes. Dans ma classe de stage, les jeunes sont habitués aux activités de coopération, ce sont donc eux qui répètent les règles.
Aussi, par exemple, une des activités de coopération que j’ai réalisée avec ma classe de stage au préscolaire consiste en ce que les jeunes, en équipe de deux, réalisent un casse-tête sur une bonne habitude de vie. La difficulté était que les jeunes ne pouvaient utiliser qu’une de leurs deux mains pour y parvenir. Comme enseignante, tout au long de l’activité, j’ai circulé et remarqué les comportements des jeunes. À la fin de l’activité, j’ai porté mon objectivation sur la manière dont ils s’y étaient pris pour travailler avec seulement une main. De cette manière, j’ai pu faire un retour sur les stratégies et les difficultés de cette activité. Je trouve que ce type d’objectivation, lorsque l’on pilote une situation d’apprentissage de coopération, permet aux jeunes de verbaliser leurs stratégies et d’apprendre les stratégies des autres. En somme, lorsque l’on réalise avec les élèves une activité de coopération, il est important de garder en mémoire que l’objectif est de développer la collaboration ainsi que les stratégies pour bien y parvenir.
Piloter des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.
Au préscolaire, les activités de coopération sont un type d’activités qu’il est important de faire afin de développer la compétence Collaborer avec les autres. Pour moi, une activité de coopération est une activité où les jeunes doivent s’entraider et apprendre à discuter et à faire des compromis. Ces activités permettent également aux jeunes de travailler la résolution de conflits tout en développant leurs habiletés sociales.
Au cours de ce deuxième stage, j’ai appris que, pour une enseignante, piloter une activité de coopération demande une bonne planification des difficultés anticipées ainsi qu’une bonne connaissance du groupe afin de leur proposer des défis réalistes compte tenu de leurs antécédents en matière de coopération. L’enseignante se doit donc, au début de chaque activité de coopération, de rappeler les règles de la coopération afin de rafraîchir la mémoire des jeunes. Dans ma classe de stage, les jeunes sont habitués aux activités de coopération, ce sont donc eux qui répètent les règles.
Aussi, par exemple, une des activités de coopération que j’ai réalisée avec ma classe de stage au préscolaire consiste en ce que les jeunes, en équipe de deux, réalisent un casse-tête sur une bonne habitude de vie. La difficulté était que les jeunes ne pouvaient utiliser qu’une de leurs deux mains pour y parvenir. Comme enseignante, tout au long de l’activité, j’ai circulé et remarqué les comportements des jeunes. À la fin de l’activité, j’ai porté mon objectivation sur la manière dont ils s’y étaient pris pour travailler avec seulement une main. De cette manière, j’ai pu faire un retour sur les stratégies et les difficultés de cette activité. Je trouve que ce type d’objectivation, lorsque l’on pilote une situation d’apprentissage de coopération, permet aux jeunes de verbaliser leurs stratégies et d’apprendre les stratégies des autres. En somme, lorsque l’on réalise avec les élèves une activité de coopération, il est important de garder en mémoire que l’objectif est de développer la collaboration ainsi que les stratégies pour bien y parvenir.
Casse-têtes sur les bonnes habitudes de vie qui ont été faits en coopération.
Réflexion sur la compétence 3
Compétence 3 :
Au cours du stage 2, qui se déroulait au préscolaire, j’ai pu apprendre à concevoir des activités d’apprentissage variées et qui visaient le développement des compétences du programme de formation. Pour y parvenir, j’ai utilisé plusieurs méthodes.
Tout d’abord, j’ai essayé de varier les domaines d’apprentissage visés. De cette manière, mes activités s’orientaient sur des notions très différentes. J’ai donc varié mes activités selon ces 6 domaines : langue, mathématiques, sciences et technologie, univers social, arts (arts plastiques, danse, musique et théâtre) et développement personnel. À travers ces domaines, je pouvais toucher à toutes les compétences du préscolaire. Les activités étaient toujours en lien avec un thème. Par exemple, durant le stage, j’ai créé des activités sur les thèmes de l’alimentation, des animaux sauvages et domestiques, de Pâques et des châteaux.
Lorsque je réalisais qu’une des compétences était moins exploitée avec ma première méthode, j’essayais alors de construire une activité qui permettait de développer plus cette compétence. Je créais donc l’activité en me basant sur la compétence, ainsi que ses composantes, que je voulais développer. Je trouve qu’il est plus difficile de partir de la compétence. Pourtant cette méthode peut être très efficace lorsque l’on a quelque chose de bien précis à travailler.
Aussi, lorsque je concevais des activités pour le préscolaire, j’essayais de varier les types d’activités. En effet, je touchais aux activités de causerie, aux activités dirigées en grand groupe, aux activités de coopération et aux ateliers. Il y avait aussi les activités individuelles avec des feuilles de travail ainsi que des activités de motricité globale et de motricité fine.
En somme, je pense que l’important dans la planification et la conception d’activités d’apprentissage est de toujours garder en tête les différentes compétences du programme afin de s’assurer que chaque activité permette le développement d’au moins une compétence. Pour y parvenir, j’ai réalisé qu’il était important d’avoir différentes stratégies. De cette manière, il est possible de s’assurer d’atteindre les objectifs du programme tout en arrivant à avoir des activités diversifiées. Je pense que l’originalité des activités peut être un facteur gagnant avec les élèves à condition que les activités aient des objectifs visant le développement des compétences.
Concevoir des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.
Au cours du stage 2, qui se déroulait au préscolaire, j’ai pu apprendre à concevoir des activités d’apprentissage variées et qui visaient le développement des compétences du programme de formation. Pour y parvenir, j’ai utilisé plusieurs méthodes.
Tout d’abord, j’ai essayé de varier les domaines d’apprentissage visés. De cette manière, mes activités s’orientaient sur des notions très différentes. J’ai donc varié mes activités selon ces 6 domaines : langue, mathématiques, sciences et technologie, univers social, arts (arts plastiques, danse, musique et théâtre) et développement personnel. À travers ces domaines, je pouvais toucher à toutes les compétences du préscolaire. Les activités étaient toujours en lien avec un thème. Par exemple, durant le stage, j’ai créé des activités sur les thèmes de l’alimentation, des animaux sauvages et domestiques, de Pâques et des châteaux.
Lorsque je réalisais qu’une des compétences était moins exploitée avec ma première méthode, j’essayais alors de construire une activité qui permettait de développer plus cette compétence. Je créais donc l’activité en me basant sur la compétence, ainsi que ses composantes, que je voulais développer. Je trouve qu’il est plus difficile de partir de la compétence. Pourtant cette méthode peut être très efficace lorsque l’on a quelque chose de bien précis à travailler.
Aussi, lorsque je concevais des activités pour le préscolaire, j’essayais de varier les types d’activités. En effet, je touchais aux activités de causerie, aux activités dirigées en grand groupe, aux activités de coopération et aux ateliers. Il y avait aussi les activités individuelles avec des feuilles de travail ainsi que des activités de motricité globale et de motricité fine.
En somme, je pense que l’important dans la planification et la conception d’activités d’apprentissage est de toujours garder en tête les différentes compétences du programme afin de s’assurer que chaque activité permette le développement d’au moins une compétence. Pour y parvenir, j’ai réalisé qu’il était important d’avoir différentes stratégies. De cette manière, il est possible de s’assurer d’atteindre les objectifs du programme tout en arrivant à avoir des activités diversifiées. Je pense que l’originalité des activités peut être un facteur gagnant avec les élèves à condition que les activités aient des objectifs visant le développement des compétences.
lundi 5 avril 2010
Une enseignante signifiante...
Au cours de mes études à l'école primaire, il y a eu une enseignante qui a été très signifiante pour moi. Il s'agit de mon enseignante de 4e année qui se prénommait France. Je me souviens qu'elle était juste en tout temps avec la classe et que cette année a été la meilleure de mon primaire. Ce qui m'a marqué le plus est qu'elle m'a fait confiance et m'a permis de vaincre mes difficultés et de me dépasser. En effet, nous avons fait un gros projet en montant trois pièces de théâtre. J'étais une enfant très gênée, mais je voulais m'améliorer. Elle m'a donné cette chance en me laissant jouer le rôle principal dans une des pièces. J'étais extrêmement fière et cela m'a donné confiance. Ceci n'est qu'un exemple de la manière dont cette enseignante a su me donner le goût d'enseigner. En effet, c'est à cette époque que j'ai pensé pour la première fois que je pourrais devenir enseignante. Pour moi, elle demeurera un exemple à suivre tout au long de ma carrière. Son amour de l'enseignement était visible et m'a été transmis. J'ignore où elle est rendue aujourd'hui, mais il est certain que si j'avais la chance de la revoir, je lui dirais à quel point elle m'a marqué.
Merci France!
Merci France!
Curriculum Vitae
Voici mon curriculum vitae:
http://docs.google.com/Doc?docid=0AV19ZiMZ62o8ZGd6dHhtcXFfMXRnM2Q1Z2hj&hl=fr
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