Bienvenue dans mon dossier professionnel


Ceci est mon dossier professionnel. Il s'agit en fait d'un portrait de moi qui s'oriente sur un élément primordial de ma vie: l'éducation. Il sera donc possible de me découvrir en tant que professionnelle de l'enseignement ainsi qu'en tant que personne. Ce blog sera donc mon reflet et j'espère qu'il saura mieux faire comprendre qui je suis.

dimanche 4 mars 2012

Mon projet de stage 4

Suite à quatre années d’études universitaires en éducation préscolaire et en enseignement primaire, je suis maintenant prête à entreprendre mon dernier stage qui sera une véritable préinsertion professionnelle dans une école primaire. Afin de parfaire ma formation,  je réaliserai au cours de ce stage un projet qui me permettra de travailler plus spécifiquement une ou plusieurs compétences professionnelles. Il doit également me permettre d’explorer un élément qui m’aidera à compléter ma formation tant théoriquement que pratiquement. 

Je mettrai donc ici certains extraits tirés de mon travail qui explique le projet que j'ai choisi. Tout d'abord, voici un court extrait qui explique quelles sont les compétences que je souhaite travailler.
«Suite à ce constat, je souhaite donc travailler deux compétences plus particulièrement.  Tout d’abord, il y a la compétence 3 qui est de «Concevoir des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.» L’autre compétence que j’aimerais approfondir est directement en lien avec celle que je viens de nommer. Il s’agit de la compétence 4 soit  «Piloter des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.»  Je souhaite donc travailler ma planification ainsi que mon animation des activités pédagogique, tout en travaillant ma gestion de classe.»

L'autre extrait que je présenterai ici concerne le projet en lui-même. Il sera donc possible de découvrir quel est mon projet et comment je souhaite l'actualiser tout au long de mon stage. J'expliquerai également comment les élèves en difficulté et les élèves académiquement plus forts trouveront leur place dans ce projet.

«Comme je souhaite travailler ma planification et mon animation, que je veux aussi tenir compte que mon groupe a besoin de bouger et que j’ai appris, dans mes recherches, que l’activité physique pouvait être bénéfique pour les élèves, je me donnerai comme projet de créer le plus d’activités possible en pédagogie active. La pédagogie active signifie que les élèves seront amenés à s’impliquer dans leurs apprentissages et à participer en classe ainsi qu’à être physiquement actifs. Je me fixe donc comme défis de créer au moins une activité de pédagogie active par semaine. Cependant, je compte créer le plus possible d’activités en suivant ce type de pédagogie puisque cela correspond à ma vision de l’enseignement. Je privilégierai donc des activités où les élèves utiliseront leur corps pour apprendre. Cela permettra aux élèves de dépenser leur énergie tout en participant et en explorant une autre manière d’apprendre. Mes activités de pédagogie active pourront s’appliquer à toutes les matières enseignées en classe. Même s’il est plus facile de travailler avec le corps en mathématique, je compte créer également des activités de ce type dans d’autres matières, entre autre, le français. De plus, je tiens à intégrer de petites activités physiques comme activités de transition ou de détente afin de dégourdir les élèves entre deux périodes de travail.
 

            Ce projet s’adaptera également aux élèves en difficulté. En effet, ceux-ci pourront effectuer les exemples les plus faciles et donc davantage à leur niveau. Donc, même s’ils n’arrivent pas à faire tout l’exercice ou les parties les plus difficiles, ils auront quand même participé et eu la possibilité de comprendre la notion enseignée. Ils pourront également vivre de petites réussites en effectuant des tâches plus adaptées à leur niveau scolaire et se sentiront inclus dans le groupe. Pour ce qui est des élèves qui perturbent le climat de classe. J’établirai des consignes très claires et expliquées aux élèves avant chaque activité. Un premier comportement indésirable leur fera perdre une minute de participation à l’activité. La deuxième fois leur fera perdre deux minutes de participation et la troisième fois leur enlèvera la possibilité de revenir participer avec le groupe. D’un autre côté, je choisirai toujours les élèves les plus calmes pour participer. Comme cela, j’encouragerai les bons comportements et les valoriserai devant tout le groupe.


            En ce qui concerne les élèves les plus forts académiquement, je mettrai à profit leurs habiletés scolaires pour démontrer des exemples plus difficiles ou des matières nouvelles. Cela leur permettra de réaliser des défis quotidiens qui leurs permettront de rester attentifs et intéressés par ce qui se déroule en classe. Ils pourront donc, eux aussi, progresser à leur rythme. »

mercredi 29 février 2012

Réflexion sur la compétence 13

Compétence 13:


«S'approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l'école montréalaise, se sentir réellement concerné dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l'éducation interculturelle. »

La pluriethnicité est maintenant un élément caractéristique du Québec moderne. C’est également une réalité que l’on retrouve dans les écoles de presque toute la province. Bien que les élèves de cultures différentes se côtoient davantage dans les grandes villes, on retrouve maintenant de plus en plus ce phénomène dans les banlieues et dans les milieux ruraux. Travailler avec des jeunes d’autres cultures est, et continuera d’être, un élément à prendre en compte en enseignement. La question que je me pose est donc :



Comment vais-je faire pour permettre à mes élèves de comprendre les cultures de leurs camarades et d’en être respectueux?


En y réfléchissant bien, je pense qu’une chose intéressante à faire serait que chaque élève présente sa propre culture dans le cadre d’une activité d’apprentissage. Je pense qu’il pourrait être intéressant de faire partager à la classe les habitudes et croyances qui diffèrent d’une culture à l’autre. Cela permettra de chasser plusieurs préjugés qui causent du tort à certains immigrants. Bien entendu, cette activité doit être faite dans le respect et la tolérance. L’enseignante doit donc veiller à faire partager ces valeurs à la classe et ne tolérer aucun manque de respect entre les élèves. Pour avoir une classe multiethnique qui fonctionne bien, je crois sincèrement que la clé du succès reste le respect des autres.


D’autres moyens peuvent également être mis en place pour permettre une meilleure compréhension des autres cultures. Par exemple, il serait possible d’aller rencontrer avec les élèves des immigrants qui accepteraient de raconter leur histoire pour ainsi faire découvrir leur culture aux élèves. Il existe également plusieurs livres en littérature jeunesse qui permet d’aborder ce sujet. Entre autre, on retrouve l’album Haïti mon pays, rassemblant des poèmes d’écoliers haïtiens, qui pourrait être exploité en classe.




Finalement, il est également important de traiter chaque élève équitablement. Je crois qu’il faut éviter à tout prix de faire sentir à un élève qu’il est différent des autres. Tous les élèves, peu importe leur origine ethnique, doivent être traités et respectés de la même manière. C’est de cette façon que je compte intégrer les élèves d’ethnies différentes dans ma classe.


Réflexion sur la compétence 7

Compétence 7:

«Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d'apprentissage, d'adaptation ou un handicap.»

Dans les classes du primaire, il est possible de retrouver de nombreux élèves en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation ou ayant un handicap (EHDAA). Cela fait partie de la réalité scolaire et il faut, au mieux de nos compétences, les encourager et leur apporter le soutien nécessaire à leur cheminement scolaire. Dans ce sens, je me pencherai ici sur la question suivante :



Quelle attitude devrait-on adopter face à ces élèves?

Pour ma part, je dirais qu’il faut d’abord leur faire sentir qu’ils sont aussi importants que n’importe quel élève. Ils ne doivent pas se sentir mis à part ou rejeter par leurs enseignants. Il faut donc les inclure dans nos classes afin qu’ils puissent socialiser avec les autres élèves et participer à la vie de la classe.

Par contre, je crois qu’il est également important de garder en tête que les élèves HDAA ont des besoins particuliers. Il est alors de notre devoir d’essayer de les combler. Pour y arriver, la première étape est de tenter de comprendre ce que l’élève a comme problématique, que ce soit une difficulté d’apprentissage ou un quelconque handicap. Je pense qu’une bonne compréhension permet de mieux aider l’élève, car cela permet d’éviter les idées préconçues et définir les informations les plus importantes et pertinentes pour l’élève concerné.

Une autre attitude à prendre, selon moi, est d’essayer d’adapter nos activités aux capacités des élèves HDAA. Je pense qu’il vaut mieux faire de la différenciation pédagogique afin de leur permettre de progresser à leur rythme plutôt que les forcer à suivre un rythme trop rapide pour eux. Dans ce dernier cas, cela risque de les décourager, leur faire perdre toute motivation et leur enlever le goût d’apprendre. Je pense que c’est ce qu’il faut éviter à tout prix. Il vaut mieux leur donner des tâches à leur niveau et ainsi leur faire vivre des réussites. Ceci a notamment été abordé lors de la conférence «La gestion des différences» dans le cadre du cours Activité intégratrice de synthèse.

Finalement, la dernière attitude qui est primordiale pour moi est de valoriser le plus possible ces élèves. En fait, il est plus qu’important de valoriser tous les élèves sans exception, mais les élèves HDAA vivent souvent moins de réussites que les autres. Il est donc encore plus important de ne pas oublier de valoriser leurs bons coups afin de les encourager dans leurs efforts.

C’est donc de cette manière que je compte agir afin de venir en aide aux élèves HDAA qui seront dans ma classe. Pour terminer, j’ajouterai que je garderai toujours le livre Les élèves en difficulté d'adaptation et d'apprentissage de Georgette Goupil qui est une très bonne référence en la matière.


Réflexion sur la compétence 5

Compétence 5:

«Évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisition des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre»

Une partie du métier d’enseignant est d’évaluer les acquis des élèves afin de faire le bilan de leurs apprentissages et de leurs compétences dans les diverses matières du programme de formation. Par contre, bien que cela semble simple, évaluer reste assez complexe et demande, selon moi, une bonne planification. Cela m’amène donc à me poser la question suivante :

Que doit-on faire pour évaluer les élèves en classe?


Pour moi, la première étape importante de l’évaluation est de bien planifier les situations d’évaluation et d’apprentissage. En effet, il faut s’assurer que ce que l’on veut évaluer est en lien avec la matière vue par les élèves. Il faut également s’assurer que chaque question ou activité à réaliser présente un défi, tout en étant réalisable pour les élèves. De cette manière, il est possible d’avoir un portrait plutôt fidèle des élèves.

Ensuite, une autre étape importante de l’évaluation est d’observer les élèves lors de la réalisation de l’évaluation. Dans un même temps, il faut noter toutes ces observations dans une grille afin de pouvoir s’y référer lors de la correction. Pour moi, l’observation des élèves en action est le moment où l’enseignant en apprend le plus sur ses élèves. En effet, cela permet de voir leurs processus et leurs réflexions, ainsi que leur organisation. L’observation permet donc de compléter l’évaluation lors de la correction des travaux des élèves. Ces observations pourront également servir pour faire un retour en classe sur les stratégies des élèves.

Finalement, je pense que la correction doit se faire dans un délai rapproché du moment d’évaluation. Personnellement, je trouve que cela me permet de rester dans l’atmosphère de l’évaluation afin d’être le plus juste possible dans ma correction. Par contre, je pense qu’il faut aussi tenir compte de la fatigue. Sachant que le fait de corriger demande beaucoup de concentration et de réflexion, j’essaie le plus possible de choisir des moments où je sais que je pourrai me concentrer et ne pas être influencée par la fatigue. Ce sont mes astuces pour la correction qui, je l’espère, me permettront de porter une évaluation juste et cohérente sur les réalisations de chacun de mes élèves.

Finalement, à l’université, dans le cours sur l’évaluation des apprentissages, j’ai compris qu’il était important d’avoir des critères d’évaluation précis et explicites qui permettent de mettre une valeur sur le travail de l’élève. Pour le travail de session, il fallait réaliser une grille d’observation pour une situation d’évaluation et d’apprentissage. Mon activité était en univers social et portait sur les patriotes. Voici donc mon premier critère d’évaluation ainsi que le descriptif de l’échelle :

Critère 1

 
L’élève lit les textes fournis et surligne les informations se rapportant à la question qu'il doit traiter.


Explication : Chaque groupe d’élèves a une question à traiter (Ex : Qui sont les patriotes?). Chaque élève lit individuellement un texte qui lui est fourni afin de trouver des éléments de réponse se rapportant à la question de son équipe. C’est une phase de documentation. Il doit surligner les éléments importants. L’élève connaît déjà le type d’informations qui seront nécessaires pour la suite du travail.


Description de l’échelle :


- Très satisfaisant : Les éléments surlignés sont très pertinents (Exemple : L’élève surligne le nom de tous les personnages importants ainsi que les événements auxquels ceux-ci ont participé.) et apportent une réponse à chacun des éléments qui seront nécessaires à la bonne poursuite du travail.


- Satisfaisant : Les éléments surlignés sont pertinents et apportent une réponse à plusieurs éléments (3 ou 4 éléments) qui seront nécessaires à la bonne poursuite du travail.


- Peu satisfaisant : Les éléments surlignés sont peu pertinents (Exemple : L’élève surligne le nom de certains personnages et ne surligne pas nécessairement tous les bons événements associés aux personnages.) et apportent une réponse à quelques éléments (1 ou 2 éléments) qui seront nécessaires à la bonne poursuite du travail.


- Insatisfaisant : Les éléments surlignés ne sont pas pertinents et n’apportent aucune réponse aux éléments qui seront nécessaires à la bonne poursuite du travail.


Pour moi, de tels critères et échelles permettent une meilleure évaluation et je compte bien utiliser cette méthode pour mes élèves. C’est donc de cette manière que je vois l’évaluation des apprentissages au primaire.

lundi 27 février 2012

Le dialogue en éthique et culture religieuse

Dans le cadre du cours universitaire sur l'enseignement de l'éthique et de la culture religieuse (ECR), nous avons dû réaliser une activité qui devait être en lien avec l'éthique ou une des grandes religions. Mon équipe et moi-même avons décidé de nous concentrer sur l'éthique en exploitant le dialogue.

Voici donc un résumé de notre travail qui représente bien ma manière d'enseigner l'éthique et la culture religieuse:

Thème: Les relations interpersonnelles dans des groupes
• Éléments de contenu : Les avantages et les inconvénients de la vie de groupe.
Cycle: Deuxième cycle du primaire
Intention pédagogique : Amener les élèves à découvrir les avantages et les inconvénients de la vie en groupe, plus précisément au sein du travail d’équipe, en ayant recours à la discussion sur un enjeu éthique, à la comparaison et au jugement de préférence.
Mise en situation : L’enseignante introduit l’activité en présentant une bande dessinée (annexe 1).
Question initiale : Si tu avais à faire un choix entre travailler en équipe ou individuellement, que choisirais-tu ? Pourquoi ?

 Sommaire :
Préparation : L’enseignant présente globalement l’activité en éthique aux élèves. L’élève lit individuellement la mise en situation sous forme de bande dessinée. Puis, l’enseignant pose la question initiale (Si tu avais à faire un choix entre travailler en équipe ou individuellement, que choisirais-tu ? Pourquoi ?). En lien avec la question initiale, l’élève complète la première fiche de réflexion qui lui permettra d’activer ses connaissances antérieures (Fiche de l’élève : J’organise ma pensée).
Réalisation : L’enseignant annonce aux élèves qu’ils devront discuter à propos de la question initiale. Il leur présente les critères d’évaluation du dialogue en plénière tant au niveau de la communication qu’au niveau de l’éthique. L’enseignant guide la discussion à l’aide des questions générales et spécifiques élaborées au préalable.
Intégration : À la suite de la discussion, l’élève est amené à remplir la seconde fiche de raisonnement (Fiche de l’élève : J’élabore mon point de vue). Par la suite, il doit clarifier certains thermes à l’aide de la fiche d’exercices sur des éléments du contenu. Pour conclure, l’enseignante fait un retour global sur l’activité. Elle fait un retour sur les grilles d’observation afin d’énoncer ce qui a bien fonctionné et ce qui reste à parfaire. Elle demande aussi aux élèves leur appréciation de l’activité.

Je suis Félix!


Dans le cadre du stage hors Québec, tout le groupe de stagiaires de l'Uqam, dont je faisais parti, a réalisé un projet en collaboration avec la ville de Vaudreuil-Dorion. Il s'agissait de présenter Félix Leclerc aux élèves de notre classe de stage et de leur faire apprendre la chanson Le p'tit bonheur afin d'en faire un montage en réunissant les diverses classes de stage réparties sur quatre continents. Voici donc le résultat de ce projet:

http://www.youtube.com/watch?v=OD_YnK8PQ-Q

Bon visionnement!


samedi 28 janvier 2012

Stage hors Québec: Pau, France

Dans le cadre de mon stage 3, j'ai été sélectionnée pour réaliser mon stage à l'étranger. J'ai donc choisi la France comme pays d'acceuil pour mon stage. J'ai été acceptée à l'école privée Sainte Jeanne Élizabeth dans la ville de Pau, située dans la région des Pyrénnées-Atlantique (Sud-ouest de la France).

Voici le site internet de l'école: http://jeanneelisabethpau.fr/entree/fraccueil.html

Mon stage s'est déroulé du 14 mars au 27 juin 2011. J'ai donc pu passer beaucoup de temps dans ma  classe de CM2 avec mon enseignate associée Isabelle Drochon. La CM2 est composée des élèves les plus âgés de l'école primaire, soit 10-11 ans. Ils ont donc l'âge des élèves de 5è année au Québec, mais le programme des apprentissage se rapproche davantage de celui de la sixième année. J'avais un groupe de 22 élèves qui m'ont fait un excellent accueil. J'ai pu apprendre beaucoup sur divers aspects de l'enseignement durant ce stage et cela m'a permis de vivre pleinement la vie d'une enseignente à travers mes prises en charge et la longue durée du stage. Je suis très fière d'avoir réalisée ce stage qui m'a fait grandir tant personellement qu'en tant qu'enseignante.

Pour terminer, voici quelques photos de ma classe (avec l'autorisation des parents) et de l'école.





jeudi 19 janvier 2012

Bilan réflexif en danse

Au cours du Bac en éducation préscolaire et éducation primaire, j'ai réalisé un cours de «Danse au préscolaire, primaire». Dans ce cours, j'ai dû créer un bilan réflexif qui devait mettre en commun une passion personnelle et une activité d'apprentissage en danse. Il s'agit donc d'un travail personnel qui m'a permis d'intégrer le contenu de ce cours.

Voici donc mon bilan:

En regardant du côté de ma vie personnelle afin de trouver un élément déclencheur à un projet de danse, la première chose qui m’est venue à l’esprit est l’équitation. Il peut sembler difficile de relier ce sport à la danse, mais il est pourtant possible d’y faire de nombreux rapprochements. Je monte à cheval depuis plus de douze ans et cela fait près de 9 ans que je m’entraîne en dressage. C’est justement cette discipline qui se rapproche le plus de la danse. En effet, le dressage demande une maîtrise technique importante. Le cavalier doit amener son cheval à exécuter plusieurs figures dans des endroits précis de la carrière, le tout, le plus gracieusement possible. Déjà, on peut voir des liens avec la danse. En plus de cela, en compétition, il existe une catégorie appelée «kür» où le parcours se fait en musique et est chorégraphié par le cavalier. J’ai moi-même réalisé des kürs au cours de quelques saisons de compétition. Aussi, alors que je donnais des cours d’équitation, j’ai également créé des chorégraphies pour mes élèves. À travers le dressage, j’ai donc appris à créer des enchaînements de mouvements pour les différentes allures du cheval. De plus, pour avoir regardé de nombreuses compétitions de haut niveau, j’ai également été amenée à apprécier les performances que je voyais.


Ces deux caractéristiques se rapprochent énormément de deux des compétences du programme de danse, à savoir «Inventer des danses» et «Apprécier des œuvres chorégraphiques, ses réalisations et celles de ses camarades». En effet, la manière de créer des parcours en équitation est très similaire à celle en danse. Quant à l’appréciation, les critères sont relativement semblables sur de nombreux points tels que la précision des mouvements, la grâce, l’habileté technique, etc. Je pense donc que cette expérience acquise dans mes années de pratique de l’équitation, et plus précisément du dressage, me permettra de mieux guider les élèves dans le développement de leurs propres compétences dans le domaine de la danse.


Afin de démontrer le rapprochement que je fais entre le sport que je pratique et les compétences de la danse pour les élèves du primaire et du préscolaire, je vais donc élaborer sommairement une activité qui met ces deux disciplines en relation. Tout d’abord, cette activité s’adresse à des élèves du deuxième cycle et plus précisément, de la quatrième année. Je commencerais en plaçant les élèves dans une situation d’appréciation d’une chorégraphie. Par contre, cette chorégraphie sera exécutée par un cavalier et sa monture. Pour ce faire, j’ai choisi de présenter la vidéo de la performance d’Edward Gal et son cheval Moorlands Totillas (Voir le lien à l’annexe 1), les actuels champions du monde en dressage. Avant de visionner la vidéo, je demanderais aux élèves de noter la manière dont se déplace le cheval durant le parcours. Par exemple, ils peuvent voir que le cheval marche sur place, saute d’une patte à l’autre lentement, lève très haut les pattes de devant, semble gambader, etc. Je voudrais également qu’ils portent une attention particulière aux différentes directions vers où se déplace le cheval (cercle, diagonale, avant, arrière, tourne sur place, etc.). Ils devront consigner ces observations sur une feuille qui leur sera remise. Dans leur appréciation, ils devront également dire si, pour eux, ce qu’ils ont vu se rapproche de la danse et pourquoi. Je ferais ensuite un retour avec tout le groupe sur leurs observations. Ils pourraient alors comparer et compléter leurs observations des mouvements du cheval. Les différents mouvements et déplacements seraient ensuite inscrits au tableau.


Pour la deuxième partie de l’activité, je demanderais aux élèves de créer une courte danse en utilisant les mouvements faits par le cheval ainsi que les directions des déplacements observés dans le parcours. Pour ce faire, en grand groupe, je demanderais aux élèves de montrer des exemples pour chacun des mouvements. Il est alors intéressant de voir comment les élèves transformeront la manière de se déplacer du cheval. Je laisserais ensuite les élèves explorer les mouvements et les directions de déplacement. Suite à ces essais, ils devraient créer une courte danse en équipe de deux. Je préciserais qu’il faut que les deux coéquipiers travaillent ensemble, c’est-à-dire à l’unisson, comme le cavalier et sa monture. Ce sera un des éléments à évaluer et cela présente, pour des élèves de quatrième année, un défi qui les fera progresser. Les élèves utiliseront la même musique que dans la vidéo pour présenter leur chorégraphie. Ils devront obligatoirement utiliser quatre mouvements différents qui peuvent être répétés plusieurs fois. Ils devront aussi inclure trois manières de se déplacer différentes. Finalement, chaque équipe présentera à la classe la danse qu’elle aura inventée. Suite à cette présentation, il serait important de faire un retour sur le processus de création ainsi que sur les chorégraphies afin de connaître les obstacles qu’ils ont rencontrés, ce qui leur a semblé facile, ce qu’ils ont aimé ou pas, etc.


En somme, à travers cette activité de danse, je mets en relation une de mes passions, qui est également un domaine où j’ai beaucoup d’expérience, ainsi que deux des compétences du programme de danse. Cela me permet d’utiliser mon propre bagage pour amener les élèves à progresser dans leur appropriation des notions relatives à la danse. De plus, je trouve que le fait de transférer des mouvements d’un sport à un autre demande une certaine capacité de réflexion ainsi qu’un contrôle de son corps. C’est pourquoi j’ai placé cette activité pour des élèves de quatrième année. De plus, le travail à l’unisson est adapté à ce groupe d’âge. Pour ce qui est de l’analyse, puisqu’il ne s’agit pas d’une danse comme ils sont habitués de les voir, c’est-à-dire avec des danseurs humains, j’ai préféré le placer à un niveau où les élèves ont déjà réalisé des analyses. Leurs expériences précédentes leur permettront de posséder quelques notions d’analyse pour entreprendre celle-ci, qui présente ses propres particularités. Pour terminer, je dirais que, pour moi, le dressage équestre est très semblable à la danse sur de nombreux aspects. Alors, pourquoi ne pas exploiter cette ressemblance pour amener les élèves vers un univers quelque peu différent? Selon moi, cela pourrait être motivant et inspirant autant pour moi, l’enseignante, que pour les élèves.


Vidéo pour l’appréciation:
Edward Gal et Moorlands Totillas, http://www.youtube.com/watch?v=Eet-Vbg-YJ4.

Horaire de ma classe de CM2

Je place ici l'horaire de ma classe de stage. Il s'agissait d'une classe de CM2 à l'école Sainte Jeanne Élizabeth à Pau en France. Ce document permet de voir comment se structurait une semaine de classe dans le système français. Il est à remarquer que les matières qui sont données par des spécialistes au Québec (ex: éducation physique) sont données par le titulaire de la classe dans le système français.

https://docs.google.com/document/d/1A3NRk0uSWsfmPcMfnWSNNzAOVTs8P27HGHvVgDPCMvE/edit?hl=fr#