Communiquer clairement et correctement dans la langue d'enseignement, à l'oral et à l'écrit, dans les divers contextes liés à la profession d'enseignant et d'enseignante.
Pour ma part, mon apprentissage du français écrit ne s’est pas fait si facilement. Je n’ai jamais eu de réel problème pour composer des textes. Par contre, j’ai longtemps dû réviser mes textes plus d’une fois et me référer à des outils de référence pour être sûre d’éviter les erreurs de grammaire, d’orthographe et de ponctuation. Encore aujourd’hui, je dois porter une attention particulière à la correction de mes textes. Par contre, je maîtrise de plus en plus les règles et la correction me vient plus facilement. Cependant, en cas d’hésitation, je vais automatiquement vérifier dans le dictionnaire, une grammaire ou tout autre outil qui pourrait m’aider à résoudre mon dilemme. Selon moi, se référer à un outil approprié n’est pas une faiblesse au niveau de l’écriture. C’est plutôt la preuve que l’on cherche à s’améliorer et à combler ses lacunes. Cela permet de progresser. De plus, en ayant le réflexe d’utiliser des outils de référence, il sera plus facile d’amener les enfants à en utiliser eux-mêmes lors de mes stages et lorsque j’aurai terminé mes études. Bref, pour moi, la maîtrise du français est un élément non négligeable du bagage d’un enseignant. La volonté de s’améliorer et d’en apprendre plus est tout aussi important. Je serai donc toujours ouverte à apprendre par rapport au français écrit.
Cependant, l’écrit n’est pas le seul élément du français qui ait de l’importance. En effet, la maîtrise de l’expression orale est tout aussi importante. S’exprimer de manière claire et précise est un élément indispensable au métier d’enseignant. En ce qui me concerne, la gêne m’a longtemps posé des difficultés lorsque je devais parler en public. Par contre, à force de me mettre dans de telles situations, je me suis progressivement améliorée. Maintenant, bien qu’une certaine gêne persiste, je ne suis pas paralysée, ce qui me faisait faire beaucoup d’erreurs. Je suis plus à l’aise et donc capable de parler avec un bon langage tout en faisant le moins d’erreur possible. Par contre, je sais que je dois encore m’améliorer sur certains points. Parfois, de vieilles habitudes sont difficiles à perdre. Par exemple, au cours de mon stage 1, ma maître-associée m’a fait remarquer que je disais «s’assir» au lieu de «s’asseoir». Je ne m’en rendais même pas compte puisque c’était une habitude. Je me suis alors mise à travailler ce problème. Au début, cela était très difficile. Par contre, je suis parvenue à modifier cet élément et je ne fais plus d’erreur par rapport à ce mot. Maintenant, je ne peux pas m’empêcher de corriger quelqu’un qui va dire «s’assir». En somme, mon langage oral est d’un assez bon niveau, mais je suis consciente que je peux faire encore quelques erreurs. De ce fait, je suis très ouverte à me faire corriger et à travailler fort pour m’améliorer. Ma maîtrise du français, tant écrit qu’oral, est donc bonne, mais je reste toujours ouverte à l’amélioration.
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